Tortue hermann

             Tortue Hermann



Description
La testudo hermanni hermanni se caractérise par sa carapace assez arrondie
de forme ovale chez les femelles, et légèrement trapézoïdale chez les mâles.
Une de ses caractéristiques les plus remarquable est l’éperon corné,
situé à la pointe de sa queue, divisé longitudinalement en deux. De plus,
elle posséde un plastron comprenant deux bandes noires continues (sur un fond jaune orangé).
Le sillon médian des plaques fémorales est plus grand que le sillon médian des plaques pectorales.
La hermanni hermanni n’a pas d’éperons aux cuisses contrairement à la pluspart des testudo,
ses membres antérieurs sont pourvus de 5 griffes tandis que les membres postérieurs n’en n’ont que 4.
Sa taille ne dépasse généralement jamais 19 cm et les femelles sont légérement plus grosses que les mâles

Son aire de distribution comprend l’ouest et le sud de l’Italie, le sud de la France, le nord-ouest de l’Espagne et quelques îles de la méditerranée. Le problème qui se pose aujourd’hui est que ces différentes tortues d’Hermann se sont développées dans un biotope différent se qui fait qu’ils existe une sous espèce différente pour chaque région. De nos jours nous ne pouvant pas encore identifier à 100% une Hermanni sans connaître son lieu d’origine, Le village des tortues à Gonfaron fait des recherches à se niveau pour pouvoir connaître les gènes de chaque sous espèces. L’habitat de la tortue d’Hermann s’étend sur la plupart des formations végétales Méditerranéennes, où elle occupe principalement les zones côtières à reliefs doux, le plus souvent inférieures à 400 mètres, mais parfois, localement, jusqu’à 900 mètres. Elle a besoin d’un milieu assez dense pour pouvoir hiberner et pour se protéger du soleil, mais également de zones ouvertes pour ses pontes. Sur le plan climatique, elle préfère les régions à hivers doux, aux températures moyennes supérieurs à 0°C en janvier ; les zones à étés secs où la température moyenne oscille entre 20 et 25°C en juillet ; les zones à pluviométrie modérée et finalement, les régions où l’ensoleillement annuel atteint au moins 2000 à 2500 heures.

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